Source: Office de tourisme Cote du midi du Grand Narbonne
La carte des Clés du Patrimoine donne accès gratuitement à :
Le Palais-Musée des Archevêques (Palais Neuf, Palais Vieux, Donjon)
Le Trésor de la cathédrale
Maison natale de Charles Trenet
Il y a droit également à un tarif réduit sur les visites guidées.
La carte est réservée aux habitants de Narbonne et de l’agglomération. Pour l’obtenir, il faut une photo d’identité et un justificatif de domicile.
La demande doit se faire à l’Office de Tourisme à Narbonne, au Palais des Archevêques et à la mairie de Narbonne. Les mairies et offices de tourisme annexes ne font pas l’édition de ces clés du patrimoine. Il faut donc se déplacer sur Narbonne pour l’obtention.
Lundi 24juillet, la commission extra-municipale dédiée à la sauvegarde des monuments ouveillanais et notamment à la restauration de la grange Cistercienne de Fontcalvy, était conviée par Isabelle Vanderhooft, adjointe en charge du patrimoine, à une rencontre avec la Fondation du patrimoine au sein de la salle Viollet-le-Duc de la mairie de Narbonne.
Dans la droite ligne du projet de restauration de l’édifice, et après avoir échangé récemment avec l’architecte en chef des bâtiments de France, il était important pour les membres de la commission de rencontrer cette fondation qui accompagnera la municipalité dans la réalisation de son projet.
Marie-Jeanne Jaffres déléguée départementale et Annie Fontaine déléguée territoriale de l’Aude ont de manière pédagogique présenté les différentes attributions de la Fondation ainsi que les modalités du soutien des projets. En effet, plusieurs aides peuvent être apportées par cet organisme telles que l’organisation de collectes de dons permettant aux personnes attachées au patrimoine d’y apporter une contribution financière.
Pour une personne physique, ce soutien financier permet également de bénéficier d’une réduction d’impôts de 66% des dons effectués dans la limite de 20% du revenu imposable.
La fondation est à même d’apporter également des aides financières directes pour des projets qui suscitent un véritable engouement populaire, en développant des partenariats avec des entreprises publiques et d’autres mécènes. Les membres de la commission ont longuement échangé sur le projet Fontcalvy, dont l’objectif de restauration pourrait aussi être examiné par la mission Berne par le biais de la fondation du patrimoine et figurer parmi les projets retenus.
L’ensemble des membres de la commission en présence du maire Jean-Paul Chaluleau a ensuite effectué une visite patrimoniale de l’ensemble architectural du palais des archevêques.
L’église romane d’Ouveillan est un bon témoin, en pays d’Aude, du premier art roman méridional ». Voici donc ce lieu unique, l’église Saint-Jean l’Evangéliste d’Ouveillan, édifice dont la clé de voûte s’élève à plus de 10 mètres et qui compte 3 chapelles sur chacun de ses flancs. Son histoire remonte au IXe siècle…
Photo: La Com Mairie d’Ouveillan
Tous les vendredis du 7 JUILLET AU 25 AOUT une visite guidée de l’église Saint-Jean d’Ouveillan est organisée. Il suffit de s’inscrire jusqu’au jeudi précédent (avant 12 h): 04.68.46.81.90
Le rendez-vous est fixé devant l’église à 10 h le vendredi matin. La visite est gratuite.
Malgré l’interdiction formelle aux engins motorisés dans le massif forestier de Roquevaquière, il est regrettable de constater que certains individus continuent de braver cette interdiction. Cette mesure a été mise en place dans le but de préserver la forêt des feux, de protéger la biodiversité, d’éviter l’érosion des sols et d’assurer la sécurité des marcheurs ou joggeurs.
Le massif forestier est un écosystème fragile et précieux et c’est en respectant l’interdiction que nous préserverons cette richesse naturelle. Les écoliers d’Ouveillan ne voudraient pas voir leur travail de reboisement effectué les deux derniers hivers, anéanti sous les roues de Quads ou de motos.
La circulation de ces engins menace directement les jeunes plants fragiles qui jouent un rôle essentiel dans la régénération de la forêt et qui nécessitent un environnement préservé pour se développer. La circulation à proximité des écuries de La Grangette présentant un risque de sécurité pour les cavaliers comme pour les chevaux, il est important que l’activité équestre puisse s’exercer en toute quiétude.
La préservation de notre environnement, la sécurité de tous, et le bien vivre ensemble doivent rester présents à l’esprit de chacun. Il est de notre responsabilité à tous, de prendre conscience des risques associés à la circulation illégale et de respecter les règles établies. En agissant de manière responsable, nous assurons un avenir durable au massif de Roquevaquière et nous préservons sa beauté naturelle pour les générations futures.
Le jeudi 25 mai à 18 h 30, dans la salle des fêtes, l’Ateneo du Narbonnais vous propose de participer à une rencontre autour de la sortie du livre de Georges Chaluleau, « Le camp oublié des Espagnoles, Couiza-Montazels 1939 ». Outre la préface signée Olivia Ruiz, quelques illustrations du dessinateur “Josep Bartoli” complètent cet ouvrage indispensable pour la mémoire espagnole des Audoises et Audois.
« En 1939, suite à la chute de la République espagnole balayée par les troupes de Franco, un demi-million d’hommes et de femmes vont fuir l’Espagne. La France les accueillera dans des camps créés à la va-vite. Parmi ces camps celui de Couiza, dans l’Aude est resté dans l’oubli. Ce camp de concentration « discret », n’a pas fait parler de lui. Ou presque. À la différence des autres camps de réfugiés espagnols, le camp de Couiza-Montazels qui ouvre début février 1939 dans le département de l’Aude, voisin des Pyrénées-Orientales, est réservé exclusivement aux femmes et enfants de moins de 15 ans. Une chape de plomb sera jetée sur ce camp de femmes et aura étouffé l’écho des appels au secours comme les cris et les sanglots de celles et ceux qui y vécurent. L’objectif de ce récit, outre celui de rendre hommage à ces 600 femmes et enfants qui y vécurent l’enfer entre février 1939 et avril 1940, est de fixer la mémoire d’une époque au plus près de la vérité des faits et des témoignages sur le fonctionnement d’un lieu de vie censé abriter des personnes fragilisées par leurs conditions d’exilés. Des femmes et des enfants emportés dans les remous de l’histoire, fuyant leur pays en guerre, menacées de mort pour certaines d’entre elles, à l’avenir incertain pour toutes avec la complicité des pouvoirs publics qui ont inspiré et souvent couvert les dysfonctionnements, inhérents pour une part à l’imprévisibilité des événements sans précédent, entraînant des exactions identifiées pour certaines, ne fait aucun doute. Georges Chaluleau, audois d’origine, a été journaliste à l’Indépendant du Midi et la Dépêche du Midi. Il collaborera à l’Express Méditerranée, au Figaro, et à Ouest France. Il est journaliste indépendant et photographe ainsi que manager du groupe de musique tzigane Rodinka. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages touchant le patrimoine de l’Aude. Préface d’Olivia Ruiz : Chanteuse et auteure compositrice audoise d’origine espagnole, Olivia Ruiz (qui a choisi ce nom de scène en hommage à sa famille) vient d’une famille maternelle et d’une grand mère paternelle, d’origine espagnole qui ont fui le Franquisme. »
>>> A noter qu’une expo gratuite départementale sur le sujet est visible jusqu’au 25 mai dans la salle des mariage de la mairie aux horaires d’ouverture.
La commémoration de la Victoire de 1945 s’est déroulée en deux temps. D’abord au Carré militaire avec un dépôt de gerbe conjoint avec le Bataillon Minervois.
Photo: La Com – Mairie Ouveillan
Puis au monument aux Morts, avec la population et la participation musicale de l’UMO. Après le dépôt de gerbe, le maire et les élus ont mis à l’honneur un Ouveillanais, Jean-Michel Valéry.
Déjà décoré de la médaille de la Défense nationale avec agrafe (pour mission d’assistance extérieure), de la médaille de l’ONU (au service de la paix), de la médaille de l’outremer avec agrafe (Liban), de la Reconnaissance de la Nation avec agrafe (opérations extérieures), de la Croix du combattant, il a reçu en ce 8-Mai, de la part de la France, une nouvelle distinction : la Croix du combattant volontaire, au titre des opérations extérieures pour son engagement au Liban en 1985, au sein du 6e Régiment de Génie d’Angers.
« Je vous félicite chaleureusement, avec fierté, la même fierté que ressent Ouveillan ! » a conclu le maire, au pied d’un monument aux Morts qui a entamé sa mise en valeur, à la satisfaction de toutes et tous. Un apéritif convivial, précédé d’une Marseillaise interprétée par l’UMO, a réuni de nombreux Ouveillanais à la salle des fêtes.
L’UMO jouant la Marseillaise dans la salle des fêtes
Message de Monsieur Sébastien LECORNU, ministre des Armées et de Madame Patricia MIRALLES, secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants et à la Mémoire:
« 8 mai 1945, il y a 78 ans : l’Allemagne nazie capitule devant les Alliés réunis à Berlin. C’est la Victoire.
Ce jour-là, les forces de la liberté triomphent non seulement contre une armée, mais aussi contre une idéologie qui écrasait l’Europe et la liberté de ses peuples. Après six années de guerre, l’écho de l’Armistice se répand partout sur le continent, apportant aux peuples la joie de la Libération, et la fierté d’avoir vaincu.
Après six années de terreur, la lumière se lève enfin sur tout un pays, révélant à la fois l’opprobre de ceux qui ont collaboré, et le courage de ceux qui ont résisté pour permettre la Victoire.
Il y a 80 ans, l’année 1943 fut une année terrible. La répression s’accroît, l’extermination des Juifs d’Europe et des opposants au régime nazi bat son plein. Pourtant, le cours de la guerre change. A l’Est, les armées nazies ont perdu la bataille de Stalingrad. Au sud, les Alliés ont débarqué en Afrique du Nord. Ils le feront bientôt en Italie. La Corse est libérée en septembre. Nos outre-mer se distinguent dans les trois océans et notamment dans les Antilles et en Guyane par la Dissidence opposée à Vichy. La deuxième division blindée du général Leclerc est créée, elle débarquera quelque mois plus tard en Normandie, avant de libérer Paris, puis Strasbourg. Il n’y a plus une parcelle de notre territoire où l’on ne compte de résistants à l’occupant.
Chacun peut ressentir que le destin des armes a basculé. Même si la lutte sera encore longue : « L’épreuve présente n’est pas terminée, mais voici qu’au loin se dessine la fin du pire drame de notre histoire », indique le général de Gaulle aux Français libres et aux Français occupés dans son message du 14 juillet 1943.
La Résistance s’unit partout en France, et, sûre de l’issue finale du combat, s’engage dans l’élaboration de ce qui réunira les Français après la guerre. Les ombres qui pèsent sur le destin de la Nation s’éclaircissent assez pour qu’un dessein pour la France d’après-guerre puisse commencer à être tracé.
Avec la fin du conflit apparaissent de nouveaux défis pour reconstruire l’Europe, pour renouer avec la démocratie et pour soutenir nos soldats qui poursuivent le combat dans une guerre qui n’est pas encore achevée en Asie. Il faudra enfin tirer les conséquences des échecs militaires de 1940 pour renforcer les armées de la France face aux menaces qui la visent. Hier comme aujourd’hui, c’est un combat que nous ne devons pas perdre de vue.
Avec la Victoire, vient aussi le retour des prisonniers, des déportés et la longue attente de ceux qui ne reviendront pas, ayant sacrifié leur vie pour notre liberté. Enfin, il y a tous ceux que plus personne n’attend, car ils ont été déportés par familles entières dans des convois vers l’Est, qu’un holocauste achevait. Ecoutons les survivants et les vétérans qui nous transmettent la mémoire de leurs compagnons, pour que leur témoignage ne disparaisse pas avec eux et qu’il inspire ceux qui s’imaginent leur liberté pour définitivement acquise.
Souvenons-nous enfin du sang versé : il fut le prix de notre liberté. Mourir pour que d’autres puissent vivre libres : c’était le prix exorbitant dont plus de 10 millions de soldats alliés se sont acquittés. Un prix qui, hier comme aujourd’hui, augmente à chaque renoncement, à chaque fois que nous oublions notre passé.
Au bout, le 8 mai 1945 offrit la plus grande gloire du monde aux femmes et aux hommes qui n’avaient pas cédé. La Victoire leur offrit la liberté.
Le 8 Mai, la commémoration de la Victoire de 1945 se fera, selon la tradition, en deux temps.
Le premier rendez-vous est fixé au Carré militaire, cimetière neuf, à 11 h. Puis à 11 h 30, le cortège partira de la place de la mairie pour rejoindre le monument aux Morts, où un dépôt de gerbe sera effectué, la cérémonie étant accompagnée musicalement par l’UMO.
Le Bataillon Minervois participera à ces moments de souvenir et d’hommage.
A l’issue de la commémoration, un apéritif sera offert à la population dans la salle des fêtes.