Commémoration et médaille pour le 8 Mai

Photo: La Com – Mairie Ouveillan

La commémoration de la Victoire de 1945 s’est déroulée en deux temps. D’abord au Carré militaire avec un dépôt de gerbe conjoint avec le Bataillon Minervois.

Photo: La Com – Mairie Ouveillan

Puis au monument aux Morts, avec la population et la participation musicale de l’UMO. Après le dépôt de gerbe, le maire et les élus ont mis à l’honneur un Ouveillanais, Jean-Michel Valéry.

Déjà décoré de la médaille de la Défense nationale avec agrafe (pour mission d’assistance extérieure), de la médaille de l’ONU (au service de la paix), de la médaille de l’outremer avec agrafe (Liban), de la Reconnaissance de la Nation avec agrafe (opérations extérieures), de la Croix du combattant, il a reçu en ce 8-Mai, de la part de la France, une nouvelle distinction : la Croix du combattant volontaire, au titre des opérations extérieures pour son engagement au Liban en 1985, au sein du 6e Régiment de Génie d’Angers.

« Je vous félicite chaleureusement, avec fierté, la même fierté que ressent Ouveillan ! » a conclu le maire, au pied d’un monument aux Morts qui a entamé sa mise en valeur, à la satisfaction de toutes et tous. Un apéritif convivial, précédé d’une Marseillaise interprétée par l’UMO, a réuni de nombreux Ouveillanais à la salle des fêtes.

L’UMO jouant la Marseillaise dans la salle des fêtes
Message de Monsieur Sébastien LECORNU, ministre des Armées et de Madame Patricia MIRALLES, secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants et à la Mémoire:

« 8 mai 1945, il y a 78 ans : l’Allemagne nazie capitule devant les Alliés réunis à Berlin. C’est la Victoire.

Ce jour-là, les forces de la liberté triomphent non seulement contre une armée, mais aussi contre une idéologie qui écrasait l’Europe et la liberté de ses peuples. Après six années de guerre, l’écho de l’Armistice se répand partout sur le continent, apportant aux peuples la joie de la Libération, et la fierté d’avoir vaincu.

Après six années de terreur, la lumière se lève enfin sur tout un pays, révélant à la fois l’opprobre de ceux qui ont collaboré, et le courage de ceux qui ont résisté pour permettre la Victoire.

Il y a 80 ans, l’année 1943 fut une année terrible. La répression s’accroît, l’extermination des Juifs d’Europe et des opposants au régime nazi bat son plein. Pourtant, le cours de la guerre change. A l’Est, les armées nazies ont perdu la bataille de Stalingrad. Au sud, les Alliés ont débarqué en Afrique du Nord. Ils le feront bientôt en Italie. La Corse est libérée en septembre. Nos outre-mer se distinguent dans les trois océans et notamment dans les Antilles et en Guyane par la Dissidence opposée à Vichy. La deuxième division blindée du général Leclerc est créée, elle débarquera quelque mois plus tard en Normandie, avant de libérer Paris, puis Strasbourg. Il n’y a plus une parcelle de notre territoire où l’on ne compte de résistants à l’occupant.

Chacun peut ressentir que le destin des armes a basculé. Même si la lutte sera encore longue : « L’épreuve présente n’est pas terminée, mais voici qu’au loin se dessine la fin du pire drame de notre histoire », indique le général de Gaulle aux Français libres et aux Français occupés dans son message du 14 juillet 1943.

La Résistance s’unit partout en France, et, sûre de l’issue finale du combat, s’engage dans l’élaboration de ce qui réunira les Français après la guerre. Les ombres qui pèsent sur le destin de la Nation s’éclaircissent assez pour qu’un dessein pour la France d’après-guerre puisse commencer à être tracé.

Avec la fin du conflit apparaissent de nouveaux défis pour reconstruire l’Europe, pour renouer avec la démocratie et pour soutenir nos soldats qui poursuivent le combat dans une guerre qui n’est pas encore achevée en Asie. Il faudra enfin tirer les conséquences des échecs militaires de 1940 pour renforcer les armées de la France face aux menaces qui la visent. Hier comme aujourd’hui, c’est un combat que nous ne devons pas perdre de vue.

Avec la Victoire, vient aussi le retour des prisonniers, des déportés et la longue attente de ceux qui ne reviendront pas, ayant sacrifié leur vie pour notre liberté. Enfin, il y a tous ceux que plus personne n’attend, car ils ont été déportés par familles entières dans des convois vers l’Est, qu’un holocauste achevait. Ecoutons les survivants et les vétérans qui nous transmettent la mémoire de leurs compagnons, pour que leur témoignage ne disparaisse pas avec eux et qu’il inspire ceux qui s’imaginent leur liberté pour définitivement acquise.

Souvenons-nous enfin du sang versé : il fut le prix de notre liberté. Mourir pour que d’autres puissent vivre libres : c’était le prix exorbitant dont plus de 10 millions de soldats alliés se sont acquittés. Un prix qui, hier comme aujourd’hui, augmente à chaque renoncement, à chaque fois que nous oublions notre passé.

Au bout, le 8 mai 1945 offrit la plus grande gloire du monde aux femmes et aux hommes qui n’avaient pas cédé. La Victoire leur offrit la liberté.

Vive la République.

Vive la France.”

Commémoration et médaille pour le 8 Mai Lire la suite »

D’un mur à l’autre, d’un chantier à l’autre

Suite à l’effondrement du pont de Mirepoix-sur-Tarn au passage d’un camion en septembre 2021, les Ouvrages d’Art de la commune ont fait l’objet d’un recensement et d’une visite d’évaluation préliminaire menée par Jean-Antoine Villegas et par le bureau d’études SOCOTEC afin d’établir leur carnet de santé.

Par Ouvrage d’Art, il faut comprendre les ponts communaux de plus de 2 m de portée ou d’ouverture et les murs de soutènement de plus de 2m de hauteur et 5 m de large supportant une voie communale.

L’inspection du mur de soutènement du parvis du cimetière de l’avenue de Capestang a révélé des dommages nécessitant une consolidation au niveau de fissures et un rejointoiement des pierres. Aussi, c’est avec l’aide de l’association FOR.C.E qui, après avoir fini le chantier de mise en valeur du Monument aux Morts, s’attellera à cette tâche. Cette association qui forme des personnes en insertion, dispose là, d’un chantier pédagogique idéal pour ses apprentis, mais aussi appréciable pour la commune dont sa charge se limite à ne payer que les matériaux nécessaires à la remise en état.   

Dans ce même temps, deux autres chantiers seront menés de front, celui de réfection de la chaussée de la rue Thiers, et celui de création d’un corps de chaussée sur le chemin du Clauset pour permettre un maillage des rues.

Par ailleurs, dans le passé, l’idée avait été émise d’œuvrer sur une voie douce pour que les Ouveillanais puissent aller travailler à Narbonne à vélo, en toute sécurité en passant par le col de Cuxac (Roquevaquière). Ce tracé nécessitera 600m de réfection de chaussée sur le territoire d’Ouveillan et 780 m sur celui de Cuxac d’Aude. Dans un schéma de mobilités douces, il s’inscrira dans la continuité du travail amorcé sur le chemin de Preïssan et reliant le canal du Midi à Ouveillan. Ce projet est dans les starting-blocks.

D’un mur à l’autre, d’un chantier à l’autre Lire la suite »

Cérémonie de commémoration du 11 nov 22.

L’armistice de 1918, signé le 11 novembre 1918, met provisoirement fin aux combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918).

À cette occasion, une commémoration aura lieu le 11 novembre à partir de 10h45

10h 45 : Cérémonie au Carré militaire avec le Bataillon Minervois. Dépôt de gerbe par M. le Maire accompagné d’élus

11h 10 : Départ du cortège de la place de la mairie, vers le monument aux Morts.

11h 15 : Cérémonie au monument aux Morts avec les chants des écoliers d’Ouveillan. Dépôt de gerbe par M. le Maire accompagné d’élus

11h 45 : Apéritif offert par la municipalité: salle du 3ème âge, place Carnot.


Message conjoint de Monsieur Sébastien Lecornu, ministre des Armées et de Madame Patricia Miralles, secrétaire d’Etat auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire:

La nouvelle de la Victoire se répand à la volée dans tout le pays, de clocher en clocher. L’écho du clairon vient d’annoncer la fin d’un conflit qui a éprouvé le monde et décimé les Hommes. La fureur du canon s’est enfin tue, couverte par un immense éclat de joie.

11 novembre 1918, il est 11 heures : c’est l’Armistice.

Pour des millions de soldats venus du monde entier, c’est la fin de quatre terribles années de combat. Le soulagement est immense. La guerre est finie, mais pour les survivants commence un funeste décompte, celui d’un million quatre cent mille soldats français tombés au champ d’honneur, de quatre millions de nos militaires blessés ou mutilés, ces braves aux « gueules cassées » qui plongent la Nation entière dans l’effroi et l’émotion. Le traumatisme est mondial. En tout, ce sont près de 10 millions de soldats qui ont été tués, 3 millions de veuves et 6 millions d’orphelins. Les morts sont presque aussi nombreux parmi les civils. Ceux qui sont revenus des combats racontent la puanteur des tranchées et le fracas des obus. Ils expliquent la peur avant les charges, le courage qu’il faut pour sortir des abris et donner l’assaut aux lignes ennemies sous la mitraille. Ils disent l’horreur du spectacle de leurs frères d’armes qui tombent à leurs côtés.

Souvenons nous de leur bravoure et de leur sacrifice. Commémorons ces soldats dont les noms doivent rester gravés dans nos mémoires comme ils le sont sur nos monuments aux morts, dans les villes et les villages de France, dans l’Hexagone comme dans les Outre-mer.

Souvenons nous des soldats venus d’Afrique, du Pacifique, des Amériques et d’Asie, de ces soldats alliés venus verser leur sang pour la France, et défendre avec nous la liberté sur une terre qu’ils ne connaissaient pourtant pas. Le sacrifice de nos Poilus nous oblige, il nous rappelle que la Paix a un prix, et que nous devons être désormais unis avec ceux qui étaient hier nos adversaires, car « ce n’est qu’avec le passé qu’on fait l’avenir », écrivait Anatole France.

Ce souvenir, ce sont les jeunes générations qui doivent désormais s’en emparer, pour venir raviver la flamme de la mémoire de ceux qui sont morts pour la France, pour notre liberté. C’est la reconnaissance que la Nation doit à ses combattants, à ceux qui sont tombés et à ceux qui ont survécus.

Aux combattants d’hier et à ceux d’aujourd’hui, comme à leurs familles et ayants droit, la Nation doit continuer d’assurer réparation, reconnaissance et droit, comme l’a voulu le Président de la République.

Cette année nous honorons deux soldats morts pour la France au Mali : le maréchal des logis chef Adrien Quélin et le brigadier-chef Alexandre Martin. Honorons leur sacrifice et celui de tous les soldats qui ont versé leur sang pour la France.

Le monde était convaincu en 1918 que la Première guerre mondiale devait être la « Der des der », la dernière des dernières. Nous savons ce qu’il advint de cet espoir et aujourd’hui, en ce 11 novembre 2022, alors que la guerre est de retour sur notre continent, n’oublions pas le combat des Poilus pour la Paix et le sacrifice de nos soldats morts pour la France.

Vive la République ! Et vive la France !

Cérémonie de commémoration du 11 nov 22. Lire la suite »

Retraite aux flambeaux et spectacle musical

Le mercredi 13 juillet, a eu lieu la traditionnelle retraite aux flambeaux au sein de la commune. Les parents ont accompagné leurs enfants à la mairie, lieu de départ du parcours, afin de recevoir leurs lampions qu’ils ont tenus fièrement durant le défilé.

C’est au rythme de la musique de l’Union musicale d’Ouveillan, sous la protection de la police municipale et en présence du Bataillon Minervois, que le défilé des participants s’est déplacé jusqu’à la place Carnot, lieu des festivités.

La soirée s’est poursuivie par un spectacle musical des Pin-up, groupe de chanteuses, accompagnées également de deux chanteurs, qui a fait voyager musicalement l’assistance dans les décennies reines des années 70 et 80. Le public venu en nombre a particulièrement apprécié ce répertoire et a dansé jusque tard dans la soirée.

Photo et article: L’indépendant du 18/07/22

Retraite aux flambeaux et spectacle musical Lire la suite »

Cérémonies du 14-Juillet : une double cérémonie à Ouveillan

Ce 14 juillet a été célébré dans le souvenir par deux cérémonies se tenant dans la commune. À 11 h 15, un premier rassemblement patriotique a eu lieu au carré militaire du cimetière, en présence du maire et des élus, des sapeurs-pompiers de Sallèles-d’Aude, du bataillon Minervois, d’Anciens combattants ainsi que des citoyens de la commune. Après avoir hissé les couleurs nationales, un hommage a été rendu aux Ouveillanais morts pour la France et une gerbe a été déposée par Jean-Paul Chaluleau, le maire.

La cérémonie au monument aux Morts s’est tenue dès 11 h 45, avec les mêmes participants et un public plus étoffé qui avait fait le déplacement. Après un dépôt de gerbe par les élus, suivi d’une minute de silence et de l’hymne national, Jean-Paul Chaluleau a mis à l’honneur lors de son discours, la République “une et indivisible”, ainsi que ses valeurs intrinsèques que sont la liberté sous toutes ses formes, l’égalité des citoyens, avec en filigrane le rappel de la guerre qui fait rage en Ukraine actuellement.

Le cortège s’est ensuite déplacé vers la salle des fêtes où un apéritif républicain attendait l’ensemble des participants.

Photo et article: L’indépendant du 16/07/22

Cérémonies du 14-Juillet : une double cérémonie à Ouveillan Lire la suite »

Cérémonie de commémoration du 11 novembre 21.

Commémoration du 11 novembre à Ouveillan:

11 h 00 : Cérémonie au Carré militaire avec le Bataillon Minervois. Dépôt de gerbe par M. le Maire et le conseil municipal

11 h 30 : Départ du cortège de la place de la mairie, vers le monument aux Morts.

11 h 45 : Cérémonie au monument aux Morts en présence de l’UMO. Dépôt de gerbe par M. le Maire et le conseil municipal

12 h 15 : Apéritif tricolore à la population: salle des fêtes.

Cérémonie de commémoration du 11 novembre 21. Lire la suite »

Grand nettoyage d’automne avant Toussaint au cimetière

Un Avant / Après d’un élagage

Élagage des arbres, installation d’une signalétique dans les travées… le cimetière se refait une beauté à l’approche de Toussaint.

Depuis quelque temps, le cimetière vieux du village fait l’objet de beaucoup d’attention. Dominique Taillades (née Aussenac) ancienne élue, avait, avec l’aide de quelques bénévoles, entrepris la recherche de parenté qui pouvait exister sur les tombes existantes mais non entretenues, et légaliser par un achat ces lieux sur un bail de 30 ou 50 ans.

Dans la juste lignée des filles de l’ancien maire Julien Aussenac, c’est Viviane Grande (née Aussenac) qui poursuit ce travail avec l’aide de sa sœur, et des bénévoles, accompagné de Julien Grande, son mari et également élu de la nouvelle municipalité.

Après avoir répertorié les tombes, installé une signalétique dans les travées, un tableau à l’entrée pour se repérer, ils poursuivent ce travail de fourmi, par un prolongement administratif, afin que le cimetière reste avenant et dans le respect le plus profond de ce que doit être ce lieu de recueillement.

En ce mois d’octobre, à l’approche de la Toussaint, c’est aussi l’occasion de faire des travaux bien nécessaires, dont l’abattage de 15 pins morts, qui renvoyaient une image peu flatteuse de l’intérêt que l’on portait à ce lieu.

Depuis une semaine, l’entreprise J&R paysagiste, élague, coupe, tronçonne donc ces arbres et les enlève, un travail précis et bien réalisé.

Un pas de plus fait pour que le cimetière demeure un environnement propre et respectueux.

Article de l’Indépendant du 14/10/21

Grand nettoyage d’automne avant Toussaint au cimetière Lire la suite »