Températures caniculaires ce mercredi, en hausses par rapport à mardi, comprises entre 39 et 42°c. plus frais sur le littoral, entre 34 et 37°c. jeudi, après une nuit douce durant laquelle on attend de 21 à 25°c, une baisse s’amorce avec des températures maximales comprises entre 35 et 39°c
Définition de la vigilance rouge : Une vigilance absolue s’impose des phénomènes dangereux d’intensité exceptionnelle sont prévus tenez vous régulièrement au courant de l’évolution de la situation et respectez impérativement les consignes de sécurité émises par les pouvoirs publics.
Dans notre quête collective pour préserver l’environnement et créer un avenir durable, chaque petit geste compte. Le tri sélectif des ordures ménagères est l’une de ces actions simples mais puissantes que nous pouvons tous entreprendre pour contribuer à réduire notre empreinte écologique. Voici pourquoi le tri sélectif est crucial et comment vous pouvez faire partie du changement positif.
Pourquoi le tri sélectif ?
Réduction des déchets envoyés en décharge : En séparant vos déchets en différentes catégories (verre, plastique, papier, métal, organique), vous permettez aux matériaux recyclables d’être récupérés, transformés et réutilisés. Moins de déchets finissent ainsi enfouis dans les décharges, préservant ainsi l’espace et réduisant la pollution.
Conservation des ressources naturelles : Le recyclage permet de réduire la demande en matières premières vierges. En recyclant, vous contribuez à économiser de l’énergie, de l’eau et d’autres ressources nécessaires à la production de nouveaux produits.
Limitation de la pollution : Certains matériaux, comme le plastique, mettent des centaines d’années à se décomposer dans l’environnement. En recyclant correctement, vous contribuez à limiter la pollution des sols, de l’air et de l’eau causée par la décomposition de ces matériaux.
Chaque fois que vous choisissez de trier vos déchets, vous contribuez à créer un environnement plus propre et plus sain pour les générations futures. Le tri sélectif n’est pas seulement une responsabilité, c’est un moyen concret de faire une différence positive. Alors, joignez-vous au mouvement et devenez un héros de la durabilité grâce à vos petits gestes au quotidien.
Une des missions du Grand Narbonne est d’assurer la collecte et le traitement des déchets ménagers. Ceci inclut le tri sélectif qui doit être intensifié et optimisé dans l’objectif de moins polluer. Cette mission passe par la sensibilisation des administrés à un meilleur respect de l’environnement, un enjeu majeur aujourd’hui.
Pour le secteur d’Ouveillan et de Sallèles d’Aude, la matinée se déroulera le mercredi 2 août et commencera à 7h à la cave coopérative d’Ouveillan.
Pour le secteur de Narbonne Quatourze, la matinée se déroulera le mardi 8 août à 7h00 devant le lycée Luther King de Narbonne.
Nous comptons sur votre présence, la participation à ces visites nous permet de rester à 1 seul traitement obligatoire.
Pour ceux qui ont des doutes sur l’importance de la flavescence dans notre secteur voir l’article de l’Indépendant ci-dessous.
Article et photos: L’Indépendant du 28/07/23
Près de Narbonne : une attaque sévère de flavescence dorée met le vignoble en péril
Cette maladie de la vigne se propage dangereusement dans le secteur de Coursan, contraignant les vignerons à arracher les ceps atteints.
Des feuilles qui rougissent ou pâlissent et s’enroulent sur elles-mêmes, des sarments qui pendent mollement, des grappes de raisin qui se dessèchent : il n’y a plus de doute, la flavescence dorée est là. Et ce n’est guère brillant pour les vignes des adhérents de la cave coopérative de Coursan. À tel point que ceux-ci ont décidé de prendre les choses en main et d’alerter.
Sur les cépages rouges, la flavescence dorée donne une coloration particulière au feuillage de la vigne. Indépendant – CHRISTOPHE BARREAU
Le seuil critique est atteint
Il faut dire que cette maladie de la vigne prend des proportions trop importantes. Les vignerons parlent même d’une explosion de flavescence dorée. Ce vendredi matin, bombe de peinture en main, une trentaine d’entre eux sont allés comptabiliser les ceps contaminés. Ils ont ainsi prospecté une soixantaine d’hectares, et le verdict est sans appel : « Sur l’ensemble des 60 hectares prospectés, toutes les parcelles sont touchées à 15% minimum voire plus. Nous avons atteint un seuil critique. Si moins de 20 % des ceps sont malades, il faut les arracher un par un. Si on dépasse les 20 %, c’est la totalité de la parcelle qui doit être arrachée. Sachant qu’il faut ensuite attendre plusieurs années pour que la maladie disparaisse et pour pouvoir replanter », explique Céline Alozy, animatrice inspectrice de la Fédération départementale contre les organismes nuisibles.
Une vigne malade en contamine sept autres
Elle insiste aussi sur le caractère sournois de la flavescence dorée : « Quand une souche est atteinte, les symptômes apparaissent seulement un à deux ans plus tard. De plus, une vigne malade en contamine sept autres. Sur le territoire de Coursan qui est une plaine, la propagation est d’autant plus rapide qu’il n’y a pas de barrières naturelles pour la freiner ». À savoir que la flavescence dorée se transmet via les cicadelles, des insectes suceurs qui se nourrissent de la sève des vignes.
Les souches atteintes ont été marquées et comptabilisées. Indépendant – CHRISTOPHE BARREAU
Impact économique
Face à cette épidémie qui gagne le vignoble coursanais, les viticulteurs ne cachent pas leur inquiétude, et leur suspicion : un foyer de flavescence dorée non traité serait-il à l’origine de l’explosion de cette maladie ? « Certains savaient-ils que leurs vignes étaient malades et n’ont rien dit ? Y a-t-il eu des lacunes dans les différents traitements à appliquer en temps voulu ? La sécheresse, qui fragilise la vigne, accentue-t-elle le phénomène ? Les vignes en friche et non traitées sont-elles en cause ? Faudra-t-il revenir aux anciens traitements contre le vers de la grappe, qui traitaient aussi la flavescence dorée ? » Sans parler de l’impact sur la trésorerie de la cave coopérative l’Espérance (qui regroupe les viticulteurs de Coursan, Béziers et Armissan), et les finances des vignerons. « La flavescence dorée, c’est comme la gangrène pour l’homme ! Si je dois arracher 3000 pieds sur 4 hectares, comment tenir financièrement ? Je n’aurai plus qu’à mettre la clef sous la porte, d’autant qu’il n’y a pas de prime à l’arrachage pour les vignes de moins de 10 ans », se désole un adhérent.
Dès lors, les viticulteurs en sont conscients, « des vignobles vont partir », assurent-ils. Et il faudra sans doute plusieurs années pour éradiquer le mal à la racine. En attendant, les vignerons espèrent des aides pour pallier le manque à gagner. Et surtout une prise de conscience collective : « Que tout le monde fasse son boulot, sinon on n’y arrivera pas ! »
Le secteur d’Ouveillan, étant classé » niveau CRISE « par la préfecture, il est demandé aux usagers privés et professionnels de limiter l’usage de l’eau aux usages définis par l’arrêté ci-dessous. Merci de votre compréhension.
Le secteur d’OuveillanORB, étant classé « niveau ALERTE RENFORCÉE » par la préfecture, il est demandé aux usagers privés et professionnels de limiter l’usage de l’eau aux usages définis par l’arrêté ci-dessous. Merci de votre compréhension.
Voilà plus d’une trentaine d’années qu’Aedes albopictus(ou moustique-tigre) est présent en Europe occidentale : identifié en Albanie dès 1979, il est présent, notamment, en Italie depuis le début des années 1990. Depuis sa zone d’origine, le sud-est asiatique, il a essaimé à la surface de la planète à la faveur du commerce international, en particulier des pneumatiques usagés.
En 18 ans, soixante et onze départements colonisés
Un autre problème est, ensuite, celui de son extension de proche en proche par des moyens très classiques : les transports individuels et collectifs. Car le moustique-tigre Aedes albopictus prend la voiture, le train ou l’autobus (entre autres)… C’est comme cela qu’il a franchi la frontière franco-italienne, en 2004 / 2005, du côté de Menton (Alpes-Maritimes), et qu’il a commencé à coloniser des territoires entiers. Après seize années, il a été identifié, fin 2022, dans 71 départements métropolitains, dans des proportions variées. Il est désormais bien implanté en Corse, en Provence-Alpes-Côte-d’Azur et en Occitanie, particulièrement en ex-Languedoc-Roussillon. Il remonte la vallée du Rhône, à l’est, et le littoral atlantique, à l’ouest. Il a été trouvé jusqu’en région parisienne et en Alsace.
Présent en Occitanie
C’est depuis 2011 / 2012 qu’il a commencé à investir le Languedoc-Roussillon, par le département du Gard. Fin 2022, il était installé dans 259 commune gardoises (dont Nîmes et Alès), 255 communes héraultaises (dont Montpellier, Sète et Béziers), 179 communes audoises (dont Narbonne et Carcassonne), 147 communes dans les P-O (dont Perpignan). Son extension continue vers le sud-ouest, puisqu’on le trouve aussi, à des degrés divers, dans les treize départements d’Occitanie…, jusqu’en Nouvelle-Aquitaine et au-delà.
Prévention
Les manières concrètes de se prémunir du moustique-tigre
Les femelles du moustique-tigre Aedes albopictus pondent leurs œufs à sec, sur la paroi ou le rebord d’un récipient ou objet incurvé pouvant recueillir de l’eau, et/ou à la limite d’un niveau d’eau. À partir du milieu du printemps, lorsque les conditions climatiques sont favorables, les œufs éclosent dès qu’ils entrent en contact avec de l’eau (pluie, arrosage…) : ils donnent alors des larves qui, au bout de 5 à 6 jours, deviennent, après nymphose, des moustiques adultes et… piqueurs. Important : ce phénomène se produit avec des eaux propres comme sales.
Gîtes larvaires : un peu partout chez soi
Les « gîtes » de reproduction du moustique-tigre Aedes albopictus sont très souvent de micro dimension (à partir de quelques millilitres seulement), toujours en milieu urbain ou périurbain, jamais en milieux naturels humides ouverts. C’est une foultitude de petites collections d’eau artificielles telles que :
seaux, vases, soucoupes.
fûts, citernes, récupérateurs d’eau.
chéneaux et gouttières, bondes et rigoles.
pneus, boîtes de conserve.
et tout petit réceptacle d’eaux pluviales ou domestiques à découvert.
Ces « gîtes » de reproduction sont, en grande partie, « fabriqués » par l’Homme. Ils se trouvent, pour 80 % d’entre eux, au sein des domiciles privés : cours, jardins, terrasses, balcons… Il est impossible de les recenser tous et de les traiter systématiquement à l’état larvaire, car ils pullulent et sont aléatoires dans l’espace et dans le temps.
Pas d’eau pour les moustiques
Alors, si vous êtes dans cette situation, ne tergiversez pas : la façon la plus efficace de se protéger de ces nuisances en amont, c’est ranger, curer, protéger, couvrir (toiles moustiquaires) ou évacuer les eaux stagnantes. Ou, mieux encore : chaque fois que possible, supprimer physiquement ces gîtes. Et convaincre son voisinage de faire de même, car agir isolément n’est pas suffisant. Il faut se mobiliser collectivement.
Privé d’accès à l’eau, le moustique-tigre ne se reproduit pas.
« Zéro éclosion, zéro invasion ! »
Toutes les infos sur : www.moustiquetigre.org
Qui suis-je ? *
Je suis tout petit (moins de 7 mm), très noir avec des tigrures blanches sur le corps qui m’ont valu mon surnom.
Contrairement à certains de mes congénères, je pique le jour, à l’extérieur des habitations, et je suis très vorace ! La nuit, je me repose dans la végétation.
J’affectionne particulièrement l’Homme, en milieu urbain, qui me fournit le « repas » sanguin, nécessaire à la maturation de mes œufs, ainsi que les lieux de ponte, qui sont tous récipients ou objets pouvant recueillir de l’eau, souvent très petits.
Je me déplace très peu (150 mètres environ depuis mon lieu de naissance) car je vole très mal. Mais pour coloniser les territoires, j’ai une astuce : le transport passif ! J’accompagne l’Homme dans ses déplacements. Et oui, je prends la voiture, le train, le bus, les camions et tout autre moyen de transports. Très pratique ! C’est ce qui m’a permis de quitter mon Asie du sud-est originelle pour venir m’implanter un peu partout sur la planète, y compris dans plus d’une soixantaine de départements métropolitains, à ce jour.
J’ai une excellente capacité d’adaptation. En régions tempérées, j’ai une activité de mai à novembre. En période hivernale, mes œufs se mettent en diapause (une sorte d’hibernation) et, dans de « bonnes conditions » (après une mise en eau), mon espèce revient en force la saison suivante.
Les Hommes ne m’aiment pas, car si je pique beaucoup, je suis aussi potentiellement vecteur de maladies, comme la dengue, le chikungunya ou le Zika. Mais pour cela, il faut que je pique une personne atteinte de cette maladie et se trouvant en période de virémie, ce qui dans nos régions tempérées est heureusement rare.
Développement aquatique : c’est là que tout se joue
La multitude de gîtes larvaires (lieux de ponte) qui existent dans notre environnement proche (seaux, vases, soucoupes, fûts, citernes, gouttières obstruées, bâches non tendues…) fait de chacune et chacun de nous le premier acteur de la lutte contre la prolifération de ce moustique. Plusieurs gestes simples, économiques et efficaces peuvent être mis en œuvre :
mettre du sable dans les coupelles de pots de fleurs, qui évite l’eau stagnante tout en gardant, après arrosage, l’humidité.
fermer hermétiquement les collecteurs d’eau de pluie ou les couvrir avec de la toile moustiquaire à maille fine (car le moustique-tigre est tout petit).
vérifier l’écoulement des eaux des gouttières et de tout autre conduit.
vider une fois par semaine ou ramasser tous les réceptacles potentiels dans les jardins, sur les terrasses et les balcons (écuelles pour animaux, bâches non tendues, jouets, outils et objets de jardinage qui peuvent retenir l’eau, etc).
Privé d’accès à l’eau, le moustique-tigre ne se reproduit pas.
« Zéro éclosion, zéro invasion ! »
C’est au prix d’une lutte incessante, individuelle et collective (au niveau de chez soi ET de son quartier), que pourront être réduits les niveaux de populations de moustiques-tigres et leur nuisance.
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